L’ONF (Office national des Forêts) dans un article sur son site nous alerte sur la dégradation de nos forêts avec le changement climatique : « Depuis 2018 dans les forêts publiques, plus de 300 000 hectares, soit environ 30 fois la superficie de Paris, ont subi un taux de mortalité inédit, du aux sécheresses et augmentation des températures : dépérissement de peuplements forestiers, parasites et insectes ravageurs, extension des feux de forêt, sécheresses récurrentes.
Par exemple en forêt de Saint Germain, plus de 20% des chênes perdent leur houppier : vous avez deux images de chêne dans la forêt de Saint Germain prises en octobre 2022 dans la forêt de Saint Germain : l’un qui a un houppier dégarni et un autre avec un bel houppier où on ne voit pas de trouée ou très peu. « Le houppier est ou couronne est la partie d’un arbre constitué d’un ensemble structuré des branches situées au sommet du tronc » Extrait de Wikipédia.


L’ONF gère les forêts domaniales et communales soit 25% de la superficie des forêts de France. Mais les forêts privées subissent le même sort comme nous avons pu le voir en cet été 2022 avec les terribles incendies en Gironde.
Pour s’adapter à ce changement climatique et accroître sa résilience l’ONF met en place des solutions comme la forêt mosaïque qui est une forêt avec plusieurs essences et non plus une ou deux espèces avec en plus des essences nouvelles pour la forêt de demain.
C’est la même démarche qui est organisée pour les forêts privées via le Centre National de la Propriété Forestière ou bien la Fédération de Syndicats Forestiers Privés de France.