Avec le soutien des techniciens de l’ONF, la plantation participative qui s’est déroulée ce 5 février 2025 a connu un vrai succès : 70 participants au cours de la journée !
Vue du terrain avant et après la plantation
Pourquoi le choix de la parcelle 92 en forêt de Marly ?
Accessibilité de cette parcelle (parking de Truffaut et une marche de 10 à 15 minutes pour l’atteindre.
Une coupe rase sanitaire sur un peuplement de futaie régulière de châtaigniers atteints par la maladie de l’encre qui se propageant par les racines contamine petit à petit l’ensemble du peuplement.
Un exemple typique de gestion forestière durable en forêt de Marly prenant en compte 3 axes : Économique, Écologique et Social.
Qu'est-ce qu'une gestion forestière durable ?
L’ONF gère ses forêts d’une façon durable en tenant compte de ces 3 axes : Économique, Écologique et Social. Ces 3 axes sont interdépendants : si l’un est laissé de côté cela amoindrira les deux autres. Leur importance par rapport l’un à l’autre dépend du contexte forestier :
- En Ile de France, l’axe social est privilégié pour sécuriser l’accès à la forêt aux nombreux promeneurs ;
- Dans les Alpes de Haute Provence, ce sera l’axe écologique qui va être privilégié pour préserver les sols.
Social : nécessité de faire une coupe sanitaire car risque de chute d’arbres pour les promeneurs surtout dans une forêt très fréquentée.
Économique : Couper avant que la maladie de l’encre se propage pour pouvoir vendre le maximum de bois d’œuvre et avoir des revenus pour financer l’entretien des forêts et investir pour la préservation de la biodiversité et l’adaptation au réchauffement.
Écologique : Le bois d’œuvre stocke du carbone alors que le bois atteint par la maladie de l’encre envoyé en chaufferie dégage du CO2. Un arbre sur pied dépérissant émet plus de carbone qu’il n’en capte. L’utilisation du bois construction permet d’éviter le recours à d’autres matériaux plus énergivores en énergie fossile.
Récit de cette plantation participative
Pourquoi le choix de ces trois espèces ?
Pour s’adapter au changement climatique, un mélange de 3 espèces qui vont se compléter :
- 350 chênes pubescents, une espèce plus méridionale ;
- 110 aulnes de corse qui avec ses racines captant l’azote vont favoriser la croissance des autres espèces ;
- 110 alisiers blanc attirant avec ses fleurs et ses baies, les alises papillons, abeilles et oiseaux.
Où planter ?
Dans les sillons qui ont été creusés fin novembre 2024 d’une profondeur moyenne de 30cm à 50 cm par un engin muni d’une longue dent afin de ramollir le sol et de l’aérer. Le terrain se présente sous la forme de séries de deux sillons séparés par une bande de 4 mètres afin de permettre le passage d’engins de débroussaillage ultérieurement
Comment planter ?
Selon le plan de plantation, des équipes de 2 à 3 personnes vont effectuer les opérations suivantes pour planter un plant. Elles se repèrent pour l’emplacement grâce aux piquets mis par les techniciens de l’ONF présents
Mise en terre du plant
Creuser un trou dans le sol tout près du piquet placé par le technicien forestier. Un des équipiers met le plan dans le sol de façon à ce que les racines ne soient pas tassées et le tient tandis que l’autre équipier comble le sol.
Mise en place de l'enveloppe de protection
Avant de mettre l’enveloppe de protection : vérifier que le piquet est bien enfoncé et mettre une tige de bambou à l’opposé du piquet.
Mettre l’enveloppe de protection autour des deux piquets en faisant attention que le plant soit bien au milieu ; puis retourner le haut pour dégager le haut des deux piquets.
Agrafage
Avant d’agrafer l’enveloppe de protection au piquet s’assurer qu’il est bien enfoncé puis poser 3 agrafes : une en haut sous la collerette, l’autre au milieu et la dernière en bas.
Pendant la plantation
